(English follows)
Cela a commencé, dans les années 1990, avec Zara, puis des magasins comme H&M, Primark et Forever21. Des endroits où l'on pouvait dépenser moins de 50 ou 100 dollars et quitter le magasin avec une tenue qui semblait tout droit sortie d'un défilé.
Les problèmes environnementaux et sociaux liés à la fast fashion - des vêtements fabriqués à bas prix et vendus à bas prix, à un rythme effréné - sont connus depuis longtemps.
Enfin, jusqu'à ce que vous le portiez ou le laviez et que les coutures commencent à s'effilocher (littéralement). Les problèmes environnementaux et sociaux liés à la fast fashion - des vêtements fabriqués à bas prix et vendus à bas prix, à un rythme effréné - sont connus depuis longtemps. En 2013, plus de 1 000 personnes ont trouvé la mort dans l'effondrement de l'usine Rana Plaza. Des documentaires et des reportages ont mis en lumière la destruction de l'environnement par la production de vêtements, qu'il s'agisse de l'utilisation excessive de pétrole pour produire des pièces en polyester ou des teintures qui polluent les sources d'eau.
Des réformes ont été entreprises, mais beaucoup estiment qu'elles ne sont pas suffisantes.
Photo de Rio Lecatompessy sur Unsplash
L'essor de la mode ultra-rapide
En fait, la demande de mode rapide ne faiblit pas, surtout depuis la pandémie, lorsque beaucoup d'entre nous sont restés bloqués chez eux et se sont consolés en faisant du shopping en ligne. Et le rythme de la mode rapide s'est accéléré, avec des détaillants tels que Boohoo, Shein et Temu qui proposent des milliers de nouveaux articles chaque semaine, voire chaque jour, à des prix incroyablement bas.
En 2022, Shein était devenu le premier détaillant en France, avec un chiffre d'affaires de plus de 963 millions d'euros. La marque est particulièrement populaire auprès des moins de 45 ans.
Malgré la piètre qualité des produits, il est facile de comprendre l'attrait de la mode rapide ou ultra-rapide. Les acheteuses sont toujours dans le vent, qu'il s'agisse d'un sac en toc de Jacquemus ou d'une robe imitant Miu Miu pour une fraction du prix. Pourquoi dépenser des milliers d'euros pour un sac ou des centaines d'euros pour une robe alors que vous pouvez obtenir un article similaire pour moins de 10 euros ? Le look sera bientôt démodé, alors pourquoi investir votre argent durement gagné dans ce style ?
Photo de Becca McHaffie sur Unsplash
La fast fashion à l'assaut de l'environnement
Pour tenter de remettre le génie de la fast fashion dans la bouteille ou, du moins, de minimiser certains des dommages environnementaux et sociaux actuels, les autorités françaises trouvent des moyens de limiter la portée de ces détaillants. En février, un projet de loi a été présenté pour pénaliser les entreprises qui mettent en vente plus de 1 000 articles par jour, en ajoutant une surtaxe de cinq euros à chaque article. D'ici à 2030, la surtaxe passera à 10 euros par article. Le projet de loi visait également à limiter la quantité de publicité que les marques de fast fashion pouvaient faire.
D'ici à 2030, la surtaxe passera à 10 euros par article
La chambre basse du Parlement a voté l'adoption du projet de loi à la mi-mars, bien que certains de ses éléments aient été supprimés, notamment ceux qui plafonnaient les importations et imposaient des sanctions aux entreprises qui enfreignaient les règles.
Si le projet de loi représente un bon effort pour régler les problèmes de la mode ultra-rapide, il reste à voir comment tout cela se terminera. Selon Vogue Business, certains pensent qu'il pourrait entraîner plus de problèmes qu'il n'en résoudra, les entreprises de mode cherchant des "solutions de contournement" qui leur permettraient d'échapper aux réglementations.
Sur une note plus positive, il est possible que l'UE s'inspire de ce que fait la France et adopte des lois similaires dans le cadre du "Green Deal" européen.
Action again ultra-fast fashion
It started, in the 1990s, with Zara, then stores like H&M, Primark and Forever21. Places where you could spend less than $50 or $100 and walk out of the store with an outfit that looked like it came straight from the runway.
The environmental and social problems associated with fast fashion—clothing made cheap and sold cheaply, at a breakneck pace—have long been known.
That is, until you wore it or washed it and the seams (literally) began to unravel. The environmental and social problems associated with fast fashion—clothing made cheap and sold cheaply, at a breakneck pace—have long been known. Back in 2013, more than 1,000 people died when the Rana Plaza factory building collapsed. Documentaries and news reports have uncovered the environmental destruction of clothing production—everything from excess petroleum use to produce polyester clothing to dyes that pollute water sources.
Some reform has taken place, but many argue that it's not enough.
Photo de Rio Lecatompessy sur Unsplash
The Rise of Ultra Fast Fashion
In fact, the demand for fast fashion continues, particularly since the Pandemic, when many of us were stuck at home, comforting ourselves with online shopping. And the pace of fast fashion has picked up, with retailers such as Boohoo, Shein and Temu offering thousands of new items weekly, if not daily, at prices that are unbelievably low.
By 2022, Shein had become the leading retailer in France, with a revenue of more than 963 million Euro. The brand is particularly popular with people under the age of 45.
Despite the terrible quality, it can be easy to see the allure of fast or ultra-fast fashion. Shoppers get the in-looks, whether it's a knock-off bag from Jacquemus or a dress that mimics Miu Miu for a fraction of the price. Why drop thousands on a bag or hundreds on a dress when you can get something that looks similar for less than 10? The look will be out of style before long, so why invest your hard-earned money in it?
Photo de Becca McHaffie sur Unsplash
Reining in Fast Fashion
In an attempt to put the fast fashion genie back in the bottle, or at least, minimize some of the ongoing environmental and social damage, French authorities are coming up with ways to limit the reach of these retailers. In February, a bill was introduced that would penalize companies that put more than 1,000 items on sale each day, by adding a five euro charge to each item. By 2030, the surcharge will increase to 10 Euros per item. The bill also sought to limit the amount of advertising fast fashion brands could do.
By 2030, the surcharge will increase to 10 Euros per item.
The lower house of Parliament voted to pass the bill in mid-March, though some components of it ended up on the cutting room floor, notably those that put a cap on imports and imposed penalties on companies that break the rules.
While the bill may be a good effort at reigning in the problems of ultra-fast fashion, it remains to be seen how it will all shake out. According to Vogue Business, some believe that it could lead to more problems than it solves, as fashion companies seek out "workarounds" that allow them to dodge the regulations.
On a more positive note, it's possible that the EU will take a look at what France is doing, and adopt similar laws as part of the EU Green Deal.
Written by: Amy Freeman
French edited by: Aléric Flair et Frederic Amat